Dossier de presse : avortement

L’avortement n’est jamais une bonne solution devant une grossesse imprévue. Une autre politique est possible.

Une autre politique est possible

Les chiffres des avortements réalisés en 2019 viennent d’être publiés par la Direction de la Recherche, des Etudes, de l’Evaluation et des Statistiques. Ils annoncent 232 200 avortements en 2019 contre 224 023 en 2018. Le taux de recours est à son niveau le plus élevé depuis 1990.

La loi et son évolution n’ont pas dissuadé les femmes d’avorter mais, au contraire, elles les y ont plutôt encouragées.

Dossier

Grossesses imprévues

La France a longtemps été persuadée que la diffusion massive de la contraception contribuerait à diminuer le nombre des IVG. Or la France à un taux de couverture contraceptive parmi les plus élevés au Monde. C’est le paradoxe de la contraception.

Télécharger nos propositions face à l’avortement.

Evolution législative

D’une IVG pratiquée en cas de situation de détresse de la femme, avec autorisation parentale obligatoire pour les mineures et délai de réflexion de 7 jours minimum (Loi Veil du 17 janvier 1975), nous sommes arrivés, en janvier 2014, à un délai légal de l’avortement porté de 10 à 12 semaines de grossesse avec une consultation psychosociale seulement pour les mineures, un consentement parental supprimé pour les mineures et des IVG médicamenteuses pouvant être pratiquées en cabinet ” de ville “, le tout sans  condition de détresse. (Cf fiche : Evolution de la législation sur l’IVG de 1975 à 2020)

En 2020, l’Interruption Médicale de Grossesse sur critère de détresse psychosociale incluse dans le projet de loi de bioéthique et la proposition de loi Gaillot (allongement des délais légaux d’accès à l’IVG de 12 à 14 semaines et suppression de la double clause de conscience), si elles étaient votées, banaliseraient cet acte.

Politique à l’étranger

L’Allemagne, notre voisine, tout en ayant 16 millions d’habitants de plus que nous, obtient des résultats bien différents des nôtres puisqu’il s’y passe 100 000 IVG annuelles seulement (La Croix 8/1/2020).

Aux USA, depuis 2000, les avortements diminuent, accusant une baisse jusqu’à 7% entre 2014 et 2017 (Source Institut Guttmacher in le Figaro 18/09/2019).

Les avortements diminuent aussi en Espagne, au Portugal, en Estonie, en Slovaquie.

Quelle politique en France ?

Pourquoi la France continue-t-elle à produire autant d’avortements ?

La France a longtemps été persuadée que la diffusion massive de la contraception contribuerait à diminuer le nombre des IVG. Or la France à un taux de couverture contraceptive parmi les plus élevés au Monde. C’est le paradoxe de la contraception.

Le Gouvernement et les parlementaires devraient regarder le nombre élevé d’IVG comme un problème de santé publique et développer des politiques préventives et d’accompagnement des grossesses imprévues et non comme une solution pour la libération de la femme.

 

Les Associations Familiales Catholiques rappellent avec force que l’avortement n’est jamais une bonne solution devant une grossesse imprévue et qu’une autre politique est possible comme :

  • le développement de l’éducation affective et sexuelle des jeunes pour une meilleurs connaissance de leur corps
  • l’étude et la lutte contre les facteurs de risque de recourir à l’IVG : pauvreté, déscolarisation, recul de l’âge de la première grossesse, antécédents d’IVG, etc.
  • le développement d’aides matérielles et financières pour aider les femmes et les familles.
  • la valorisation de l’accouchement sous le secret.

En libéralisant et banalisant encore plus l’avortement, les députés ne feraient qu’aggraver la détresse des femmes au lieu de les aider à la surmonter alors même que “73% des Français estiment que la société devrait davantage aider les femmes à éviter le recours à l’IVG”.  (Sondage IFOP pour Alliance Vita du 30 septembre 2020)

Cessons de banaliser l’avortement, prenons soin des futures mères en difficulté.