06/12/2022

Gardons le contact avec nos ados !

Nous avons tous en tête un souvenir de conflit en famille, qui s’amplifie et mène à l’escalade, ou d’un adolescent qui nous ignore. Comment désamorcer les tensions et maintenir le lien avec son ado ?

Petit à petit, notre enfant avance vers la vie adulte et nos relations avec lui évoluent : il exprime le besoin d’être autonome, se démarque physiquement mais aussi sur le plan des idées. C’est  l’époque où il cherche à retrouver ses amis, hors de la maison de préférence. Ses émotions sont amplifiées et plus intenses, les joies comme les peines. Tous ces ajustements prennent du temps et sont importants, même si ce n’est pas confortable ni agréable pour nous, parents !

Trouver le juste équilibre entre lâcher du lest et être présent, voilà qui n’est pas aisé !

Il est certain que votre enfant a besoin d’un cadre qui le rassure. Il va s’y frotter régulièrement pour tester votre résistance.

Dans le même temps, il est primordial de trouver des compromis, de négocier et d’établir des règles qui permettent à la fois de prendre en compte les besoins de votre enfant et les vôtres, d’exprimer ses besoins respectifs et parfois ses limites.

Pour maintenir la communication avec son adolescent, il existe quelques pistes simples, si simples qu’on pourrait les ignorer :

  • Prendre un repas en famille : si ce n’est pas possible tous les soirs, on le fait au moins deux ou trois fois par semaine.
  • Effectuer des services ensemble et écouter : mine de rien, la discussion vient parfois plus aisément quand on travaille côte à côte.
  • Accueillir ses amis : il sera ainsi plus souvent à la maison, et on sera étonné par la quantité de sujets qu’on peut aborder en servant le déjeuner à une bande d’ados.
  • Multiplier les occasions d’attentions particulières et exclusives car il a besoin que l’on soit là pour lui seul à certains moments.
  • Lui manifester notre affection, notre soutien indéfectible et lui montrer que nous sommes bien avec lui, confi ants aussi, à travers des petits moments de complicité.
  • Quand l’ado ne vous parle pas, s’assurer qu’il a des relais dans son entourage familial et de bonnes amitiés.
  • Encourager ses projets et ses initiatives en l’aidant à les concrétiser si nécessaire.
  • Lui dire bonne nuit : c’est souvent l’occasion de parler de son examen du lendemain ou de ses plans pour le week-end. Parler dans l’obscurité incite parfois à s’ouvrir davantage.

Et même si nous peinons et perdons patience, l’humour et la bienveillance sont de précieux alliés. Demandons aussi sans cesse à l’Esprit Saint de continuer son œuvre !

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