29/10/2020

Le décès d’un proche (Radio Notre-Dame)

Les entreprises de pompes funèbres sont là pour aider les familles. Malheureusement, il peut arriver que les dernières volontés du défunt ne soient pas toujours respectées.

Chronique des AFC sur Radio Notre-Dame le jeudi 29 octobre 2020

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Chers auditeurs,

Lorsque survient le décès d’un proche, toute la famille est éprouvée et aspire à vivre ce moment  à son rythme. La loi exige que les obsèques soient organisées dans les six jours qui suivent le décès et les entreprises de pompes funèbres sont là pour les y aider.

Malheureusement, il peut arriver lors d’une crise sanitaire, que les dernières volontés du défunt et de sa famille ne soient pas toujours respectées. Cela a pu être le cas lors de la première vague épidémique dans les régions les plus touchées.

Ce qu’il faut savoir

Les représentants des AFC, grâce à leur agrément comme association de consommateurs et leurs représentants auprès du Conseil National des Opérations Funéraires, l’attestent : même en cas de décès à la suite d’une maladie infectieuse, la mise en bière peut se faire plusieurs jours après le décès. Les proches peuvent voir le visage du défunt pour un dernier adieu.

De même, la crémation n’est pas obligatoire et une cérémonie religieuse peut toujours avoir lieu.  Ce n‘est pas interdit, même en cas de crise sanitaire. Il peut y avoir des obstacles à franchir pour coordonner la paroisse et les pompes funèbres, mais, encore une fois, rien n’oblige à la crémation et rien n’empêche la cérémonie religieuse.

La vigilance doit être de mise aussi lorsqu’un contrat obsèques a été conclu par le défunt. La famille ne le sait pas toujours. Pour éviter que des frais déjà réglés soient facturés à la famille, elle peut contacter l’AGIRA (A.G.I.R.A) qui saura leur dire, en quelques jours, si un contrat a déjà été conclu et auprès de quelle entreprise.

L’action des AFC

Les AFC ont demandé au Ministère de la cohésion des Territoires, qu’en cas d’épidémie, soient mises en place une meilleure organisation des obsèques et de la conservation des corps.

Les familles doivent pouvoir accompagner leur défunt jusqu’au bout, sereinement, sans regret ni culpabilité.

C’est cela aussi le rôle des Associations Familiales Catholiques. Pour en savoir plus, lire nos missions en consommation et santé.

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