29/04/2021

Représentation des familles au CESE

La loi du 15 janvier dernier a modifié la composition du CESE en réduisant le nombre de ses membres.

Chronique des AFC sur Radio Notre-Dame le jeudi 29 avril

Chers auditeurs,

Une réforme du Conseil économique, social et environnemental vient d’être actée par un décret du premier ministre. Le CESE, qui a un rôle consultatif dans les processus législatifs, permet la représentation des différents acteurs sociaux de notre pays. En tant qu’association familiale la confédération des AFC est concernée par cette réforme

En effet, la loi du 15 janvier dernier a modifié la composition du CESE, la troisième assemblée de la République, en réduisant le nombre de ses membres de 233 à 175 représentants. Outre la suppression des quarante « personnalités qualifiées » nommées par le Gouvernement – dont la légitimité était remise en cause depuis longtemps – cette loi engendre une nouvelle répartition entre les organisations qui désignent les conseillers.

Un seul représentant AFC

Le groupe Famille de l’UNAF, dont nous faisons partie, passe ainsi de 10 à 6 membres, soit une baisse de 40% des représentants familiaux alors que l’ensemble des membres du CESE diminue de 25%. Nous n’avons donc plus qu’un seul représentant AFC au lieu de deux.

Cette diminution du groupe « Familles » dans cette assemblée est incompréhensible, particulièrement à l’heure où les familles sont tant sollicitées en raison de la crise sanitaire. La famille est finalement ce qui résiste quand toutes les structures sociales vacillent, montrant ainsi son rôle essentiel comme cellule vitale de la société.

Une mosaïque des revendications individuelles

Cette nouvelle réforme cherche à multiplier les représentations au sein du CESE. Le Gouvernement grave ainsi dans le marbre de nos institutions la mosaïque des revendications individuelles. Le CESE ne porterait plus la voix des seuls « corps intermédiaires », syndicats ou unions d’associations mais aussi la voix de multiples petites associations représentant leurs intérêts propres. C’est ainsi le plus sûr moyen de renforcer la promotion des intérêts particuliers contradictoires, au détriment du bien commun dont notre pays aurait vraiment besoin.

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