Tunnel du soir : comment aborder la fin de journée avec sérénité ?
Pour de nombreux parents, la fin de journée que certains appellent le « tunnel du soir » est un challenge quotidien… S’il n’est pas relevé dans la bonne humeur et la sérénité, il pourrait faire clore chaque journée sur un sentiment de mal-achevé… Voici quelques conseils pour aider cette traversée.
Prendre un temps de décompression avant le “tunnel du soir » !
La fin des vacances pointe le bout de son nez. L’heure est venue de songer à reprendre un rythme plus régulier, des horaires adaptés pour les enfants et pour nous-mêmes. Nous allons devoir faire en sorte que la fin de journée ou le début de soirée – disons les 2 h 30 avant le coucher des enfants – que l’on surnomme parfois éloquemment le « tunnel du soir », ne soit pas vécues comme un marathon. Pour commencer, il serait bienvenu de permettre à chacun de prendre un temps de décompression avant d’aborder le rush des devoirs et de la toilette, pour retrouver un peu de calme et mettre de côté les soucis de la journée.
Ecouter de la musique, lire une prune ou faire un tour à pied…
Pour nous parents, écouter de la musique, lire une prière ou une page de livre, repérer sur les réseaux une nouvelle recette ou une idée d’endroit à visiter, ou encore faire un petit tour à pied, permet d’entrer dans ce tunnel du soir en étant tout à nos enfants. Un tel sas est précieux pour éviter de recevoir d’un seul coup toutes les émotions de nos enfants, qui risquent de se heurter à celles que nous avons nous-mêmes accumulées dans la journée.
… et proposer cela aux enfants
Nous pouvons également proposer cet exercice à nos enfants au retour de l’école : écouter un texte ou une musique si l’on est en voiture, ou prêter attention à notre environnement si l’on est à pied. centrer notre attention sur nos perceptions apaise l’esprit, et nous aide à trier dans nos pensées ce qui est primordial et ce qui est secondaire. Parents, pensons aussi aux paroles bienveillantes : « Je suis heureuse de vous retrouver », « J’ai pensé à vous dans la journée », « Je vous ai préparé un goûter, un dîner… ». Elles permettent à l’enfant de se sentir accueilli.
Tunnel du soir : Anticiper le dîner, au moins dans « les grandes lignes »
Côté logistique, il est reposant, si c’est possible, d’avoir anticipé le dîner dans les grandes lignes, voire d’avoir programmé le four pour n’avoir plus qu’à sortir le plat le moment venu. N’hésitons pas à déléguer certaines tâches à un enfant plus grand ou une personne extérieure. Si nous nous sentons démunis pour les devoirs – qui tiennent une importante place dans le “tunnel du soir” -, pourquoi ne pas faire appel à un jeune étudiant ? Mais si cela n’est pas possible ou si cela représente une dépense impossible, réfléchissons à un échange de service.
Trouver de l’aide pour le tunnel du soir auprès de jeunes personnes
Enfin, il peut être bénéfique de s’offrir, ou se faire offrir – excellente idée de « cadeau service » – de temps en temps les services d’un baby-sitter et de profiter de ce temps pour cuisiner, lire, chanter ou s’occuper plus particulièrement de l’un de nos enfants. Pensons, surtout lorsque l’atmosphère se tend, à respirer (il paraît que nous passons des pans entiers de nos journées en apnée) et à plaisanter : un grand sourire, un bon fou rire, et voilà les tensions envolées ! Le tunnel du soir est fini, passons une bonne soirée !