12/11/2020

Gestion des services funéraires pendant le confinement

Les AFC ont réagi auprès des instances concernées suite à vos témoignages.

Chacun se souvient de l’épisode douloureux de la canicule de l’été 2003, faisant 14 000 décès essentiellement dans les EHPAD, en quinze jours. Le gouvernement d’alors avait été fortement critiqué. Il avait annoncé des mesures pour que cela ne puisse plus se reproduire.

Lors du confinement, nous avons déploré 30 000 décès en trois mois. Ces mesures se sont avérées inefficaces puisqu’à la douleur de perdre un être cher s’est ajoutée pour beaucoup l’interdiction de voir une dernière fois le défunt et l’interdiction de l’accompagner au cimetière ou au crématorium.

Le drame fut le comportement des pompes funèbres, comme à Paris où elles ont refusé d’entrer dans une église et ont imposé une crémation au lieu d’une inhumation. Certes, les mesures à appliquer demandaient des précautions supplémentaires.

Une mauvaise circulation de l’information

La CNAFC est l’association de défense des consommateurs la plus représentée au sein du CNOF (Conseil national des opérations funéraires) et aussi celle qui fournit le plus de représentants à l’UNAF. Nous avons découvert ces pratiques progressivement par vos témoignages.

Nous avons alors émis un communiqué de presse et un courrier aux présidents et responsables. Nous avons également écrit à notre ministre de tutelle ainsi qu’au responsable du CNOF pour exprimer notre vif mécontentement. Nous leur avons demandé quelles mesures allaient être prises pour que cela ne se renouvelle pas.

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