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- Publication : 20 avril 2009


L'AMP est réglementée par la loi de bioéthique de 2004 qui stipule que « l'homme et la femme formant le couple (demandeur d'une AMP) doivent être vivants, en âge de procréer (fixé actuellement à 42 ans), mariés ou en mesure d'apporter la preuve d'une vie commune d'au moins deux ans ».
L'AMP présente des enjeux d'ordre moral, éthique et psychologique pour le couple et pour les médecins. Pour une part non négligeable des actes concernés, elle implique une dissociation entre procréation et acte conjugal et vient ainsi troubler l'intimité du couple.
Dans le cadre de la fécondation artificielle ; des questions fondamentales sont posées à propos de la sélection et de l'utilisation des embryons « créés ».
Les questions posées dans le cadre des Etats généraux :
- Faut-il élargir les conditions d'éligibilité à l'AMP ?(aux femmes célibataires , aux femmes âgées de plus de 42 ans, aux couples sans justification de stabilité, aux couples de même sexe...)
- L'AMP et le don de gamètes (ovocytes et spermatozoïdes) : faut-il revoir, dans le contexte spécifique de l'AMP, les principes prévalant pour le don d'éléments du corps humain (qui sont l'anonymat et la gratuité du don) ?
- Faut-il légaliser la « gestation pour autrui » ?
- Quels contrôles des techniques et quelles sécurités de pratiques ?